Généralement, un entrepreneur en manque de fonds se tourne vers une banque, armé d’un plan d’affaires et de chiffres annuels. Vous n’avez aucune envie de vous y mettre, la procédure prend trop de temps ou vous avez fait chou blanc auprès de la banque ? Alors, il existe d’autres façons de collecter du capital, sans devoir prier pour recevoir un héritage surprise. Nous vous listons trois façons populaires de (re)financer votre capital d’exploitation.
#1 Le crowdfunding
Si vous vivez de ce côté-ci de la galaxie, vous en avez sûrement déjà entendu parler : le crowdfunding. Soit le financement de crédit par la masse. Cela peut se faire via une plateforme de crowdfunding de type Hello Crowd!, Kickstarter ou Look&Fin, où vous séduisez vos investisseurs avec votre concept. Quiconque a foi en vos projets ambitieux peut alors les parrainer financièrement. Grand avantage : the sky is the limit. C’est donc l’idéal pour qui rêve d’amasser de grosses sommes !
Ce que les investisseurs reçoivent en retour varie énormément et dépend du type de crowdfunding : dans le cas d’un don, l’argent provient d’une bonne âme qui n’attend rien en retour. Dans le cas d’un crowdfunding basé sur une compensation, les donateurs reçoivent en contrepartie un gadget, produit ou service. Lorsqu’il s’agit d’un financement par emprunt, les investisseurs s’attendent à ce que la somme versée soit remboursée avec intérêts. En contrepartie, les investisseurs peuvent aussi obtenir des actions. Ils ont alors droit à des dividendes, mais participent aussi aux pertes. Pour certains types de crowdfunding, les investisseurs bénéficient d’un avantage fiscal.
#2 Le prêt win-win
Vous préférez ne pas vous adresser à la masse ? Alors, le prêt en crédit par particuliers, ou crowdlending, est également une option. En Belgique, une forme spécifique et populaire du crowdlending est le prêt win-win. Cette solution de financement est surtout utilisée par les PME disposant déjà d’une certaine capacité de remboursement. L’autorité publique en voit également l’utilité et accorde dès lors un allègement fiscal.
Un prêt win-win permet d’emprunter jusqu’à 300.000 €, avec un maximum de 75.000 euros par investisseur. Cet argent est remboursé mensuellement sur une période de 6 à 60 mois. Cela peut toutefois se faire de différentes façons : vous remboursez chaque mois le capital et les intérêts, ou alors uniquement les intérêts chaque mois et le capital en une seule fois à la fin de la période. Il existe aussi une formule qui commence par une période de grâce, suivie de remboursements mensuels.
#3 Les prêteurs en crédit alternatifs
Si vous préférez que les fonds proviennent d’un même pot, vous pouvez toujours encore vous adresser à des fournisseurs de crédit alternatifs : BridgeFund, Floryn, Swishfund, mozzeno… Il s’agit de sociétés qui, à l’image d’une banque, accordent des crédits, mais qui décident plus rapidement. En tant qu’entrepreneur, vous avez une réponse positive ou négative après quelques jours, voire quelques heures à peine, ce qui vous permet de réagir au quart de tour. Les critères sont généralement moins strictes que chez une banque ordinaire et vous avez le loisir d’emprunter des sommes plus élevées. Il s’en suit cependant qu’en général les taux d’intérêt sont (beaucoup) plus élevés.
Vous entrevoyez de nouvelles opportunités grâce à ce financement d’entreprise alternatif, mais il vous manque la bosse des maths ou la jugeotte financière ? Vivaldis Finance vous trouvera un(e) collègue qui en a à revendre.