L’été dernier, Mohamed El-Allaoui a entamé sa quête d’un nouveau défi. First things first, s’est dit ce technicien expérimenté et il a donc appelé Tessa, consultante chez Vivaldis. Celle-ci a apparié Mohamed à TechniMasters à Merksem, un spécialiste de l’outsourcing de techniciens de dépannage et de maintenance. « Il ne s’agit pas seulement de travailler avec les mains. Il faut aussi voir, entendre, sentir, comprendre la machine », raconte Mohamed.
Yes, une panne !
« Cela fait six mois que, via TechniMasters, je travaille comme technicien de dépannage dans une usine de confiserie », dit Mohamed. « Lorsque le sucre glace cause des blocages dans les mortiers et que la machine tombe en panne, j’entre en action. Alors, ça me démange de trouver la panne et la solution au plus vite. Car aussi longtemps que la production sera à l’arrêt, l’entreprise ne pourra pas gagner d’argent. »
« En outre, j’effectue une maintenance préventive. Dans ce cas aussi, la machine est arrêtée, pour des raisons de sécurité. Si l’entretien survient pendant les vacances d’été, on peut se mettre à l’œuvre bien préparé et sans contraintes de temps. C’est parfois agréable aussi. »
Par amour de la technique
« Depuis ma prime jeunesse, je suis fasciné par les machines. En secondaire, j’ai suivi une orientation technique. Ensuite, j’ai amassé vingt ans d’expérience comme technicien, comme constructeur de machines et comme opérateur. Et ce, dans les endroits les plus divers : une usine de riz, un abattoir, un laboratoire, … »
« En fait, on apprend le mieux à connaître les machines quand on résout des pannes. C’est en effet à ce moment-là qu’on scrute chaque détail, qu’on inspecte chaque pièce. Il ne s’agit pas seulement de travailler avec les mains. Il faut aussi voir, entendre, sentir, comprendre la machine… Oui, je pourrais complètement me perdre dedans. Je me concentre tellement sur une panne que je pourrais en oublier ma pause ! »
La communication, c’est la moitié du travail
« Outre les connaissances techniques, il est important d’avoir de bonnes compétences en communication. Croyez-moi : la communication, c’est la moitié du travail ! Avant même de rechercher la panne, je demande à l’opérateur ce qu’il en pense. Cette personne est sur place chaque jour et relève les moindres petits changements. Parfois, je me concerte avec d’autres techniciens ou un électricien. Pour fournir un service technique de qualité, il faut former une équipe soudée. C’est pour ça que j’apprécie que TechniMasters s’évertue à vous sous-traiter chez un client avec qui ça colle. J’estime que c’est tout de même important. »