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Chez bakermen, à Anvers, la semaine de travail flexible connait un succès gigantesque. « Nos travailleurs gèrent leur temps de façon plus consciente »

Il devient de plus en plus ardu de trouver le bon talent pour le bon emploi. En tant qu’employeur, il faut donc oser penser hors du cadre. Dans notre série ‘Pensez plus grand’, nous nous entretenons avec des entrepreneurs belges qui s’y prennent différemment. Aujourd’hui, nous sommes chez bakermen, à Anvers, où les vendredis raccourcis font partie de la gestion RH, et connaissent un succès fou.

Aujourd’hui, nous en parlons avec Joris Roeben, cofondateur de bakermen, et Jasmien Vanderstraeten, stratège Employer Brand chez baas.agency. Ensemble, ils se sont mis à la recherche des conditions de travail idéales dans l’entreprise. Joris : « Nous sommes une agence de marketing digital stratégique, ce qui entraîne souvent une grosse charge de travail. Il était donc essentiel de définir, avec baas.agency, une approche sur mesure qui donnerait à notre équipe plus de confort et de flexibilité. »

Jasmien : « À travers la collaboration avec Joris et son équipe, nous avons rapidement constaté que bakermen fonctionne de façon très progressiste. Ce n’est qu’en termes de benefits que l’entreprise était encore un peu à la traîne. Après avoir étudié la question en profondeur, la semaine de travail écourtée s’est avérée être la solution idéale : une combinaison d’attitude progressiste et d’attention à la possibilité de déconnecter boulot et vie privée pendant une plus longue période. L’équipe est jeune d’esprit, tout le monde a été enthousiaste à l’idée d’essayer un nouveau système. »

« Avant, nous travaillions jusque 17 heures, maintenant nous concluons ensemble la semaine à 13 heures, avec un lunch. Un moment que tout le monde attend. »

 

Rien que des avantages

Et cette semaine raccourcie porte ses fruits. Joris : « Il était important qu’un maximum de collaborateurs entrent dans ce nouveau système que nous avons baptisé golden weekend. Nous leur avons laissé cette liberté et très vite, il est apparu que tout le monde s’y retrouvait. Avant, le vendredi, on travaillait jusque 17 heures, maintenant nous clôturons ensemble la semaine de travail à 13 heures, avec un lunch. C’est un moment que tout le monde attend. »

Jasmien continue : « Après, chacun se plonge dans son week-end. Certains collègues vont boire un verre ensemble, d’autres prennent un temps de selfcare, ou s’occupent de choses pratiques, comme les courses. Cela libère déjà une partie du week-end. En semaine, on n’a généralement pas le temps pour ce genre de choses. »

« Le temps est peut-être de l’argent, chez bakermen, les gens ont commencé à gérer leur temps plus consciemment. »

Prise de conscience

Le temps est peut-être de l’argent, chez bakermen, les gens se sont mis à gérer leur temps avec plus de conscience. « Nous avons fait un monitoring de certaines choses et il apparaît que cette semaine raccourcie ne génère pas de perte de productivité. Nous n’avons pas dépensé plus en overhead et le nombre de jours de maladie n’a pas augmenté non plus. », ajoute Joris.

Jasmien confirme : « Comme nous suivons notre planning de très près, nous pouvons monitorer très précisément cette expérience et les résultats sont positifs. On pourrait juste dire que la communication vers les clients et le respect des délais demandent aujourd’hui une approche différente, mais ça, on s’y habitue. Tout se passe de façon très fluide. »

Le temps ne semble pas pour autant être le facteur décisif chez bakermen, selon Joris. « Nous considérons notre semaine de travail comme un élément d’attraction supplémentaire, mais ça ne suffit pas à convaincre les gens de venir travailler chez nous. Avec baas.agency, nous mettons en place un package global pour nos collègues. L’équilibre entre boulot et vie privée est en effet nettement plus intéressant. Nous avons aussi envisagé une semaine de travail de 4 jours, mais cela s’est avéré avoir un impact trop important sur la charge de travail de nos équipes. »

Kristof, collaborateur, est lui aussi très enthousiaste de son demi-jour de liberté. « Avant, je devais sacrifier mon week-end pour des trucs pratico-pratiques. J’ai une vie sociale bien remplie, et en semaine, je n’avais jamais de temps pour ça. J’ai plus de temps pour m’amuser avec mes amis. L’équilibre entre boulot et vie privée est indéniablement meilleur maintenant. »

Pendant la semaine, Kristof travaille plus efficacement qu’avant. « Les deadlines tombent un peu plus tôt, donc je dois y mettre toute mon attention. Mais je vois ça comme un avantage, et je ne voudrais plus revenir à l’ancienne structure. »

Conseils

  • Avec une semaine de travail plus courte, vous offrez à vos collaborateurs plus de temps pour leurs activités sociales et pratiques.
  • En ayant plus de temps libre, les gens gèreront leur planning et la communication clients de façon plus consciente. En semaine, votre personnel travaillera plus efficacement.
  • Un bon équilibre travail-vie privée est essentiel dans un package global attrayant.